jeudi 5 avril 2012

Mr. Noboby.

Nemo Nobody à 118 ans.

Réalisé par Jaco Van Dormael.
Produit par Philippe Godeau.
Film de Science-Fiction belgo-franco-canadien.
2010

Synopsis :
Avant qu'il naisse, un enfant est omniscient mais les anges de l'oubli se chargent de lui ôter se savoir avant de le laisser aller sur Terre. Cependant, lorsque Nemo était dans le monde des non-nés, les anges ont omis de lui enlever son omniscience.
2092, Nemo Nobody est le dernier humain mortel de la planète maintenant peuplée d'immortels. Un psychologue l'interroge sur son passé et l'hypnotise pour l'aider à se souvenir de sa vie. Nemo va se remémorer par flashback ses différentes vies passées.
La multitude des espaces-temps où a vécu Nemo est basée sur les choix qu'il a du faire au long de son existence. Le choix entre son père ou sa mère qui divorcent, le choix entre l'un de ses amours d'enfance, la concrétisation de cet amour, la fuite de cet amour, le mauvais timing d'un mariage ou le mauvais timing en quittant son lieu de travail. Tant que Nemo ne choisit pas parmi ce qui se présente devant lui il est capable de vivre l'intégralité des vies qui lui sont proposées.

 
Nemo à 16 ans.

Je ne sais pas vraiment comment expliquer les nombreuses qualités de ce film qui figure parmi mes préférés et que je revisionne assez souvent sans jamais m'en lasser. J'en citerai donc quelques unes qui me viennent clairement à l'esprit. Ce film dispose d'abord d'un certain nombre de très belles interprétations. Entre autres, Jared Leto, membre du groupe 30 seconde to Mars, dans le rôle titre. Diane Kruger dans le rôle de Anna adulte ainsi que son équivalente adolescente Juno Temple. On y retrouve d'ailleurs à titre anecdotique l'acteur Pascal Duquenne. J'aime également l'approche très scientifique du concept du film, expliquée à même le film, faisant partie intégrante du scénario. Autre aspect que j'aime particulièrement : le suspense développé par cette floraison de vies vécues par Nemo, dont le nombre semble titanesque et dont les passages de l'une à l'autre durant le film égare, de ci de là, le spectateur d'autant plus que certaines vies s'imbriquent dans d'autres. Dernier aspect que je retiens, la bande son, très entraînante voir joyeuse à mes oreilles surtout avec son Everyday de Buddy Holly.

 
Nemo à 34 ans.

Voilà pour un film que je conseille aux rêveurs avant tout, ou encore à ceux qui honnissent la prétention des succès hollywoodien. Un film qui pourrait aussi plaire aux curieux des sciences et de la psychologie. Enfin un film très plaisant à regarder et bourré de philosophie.

Note :
Chef d’œuvre.

2 commentaires: